Quand la ménopause s'interpose... | PHARMACIE DU GRAND SULLY Aller au contenu principal
Femmes

Quand la ménopause s'interpose...

L’ARRÊT DES SÉCRÉTIONS HORMONALES PAR LES OVAIRES ET L’ARRÊT DES RÈGLES DEPUIS AU MOINS UN AN DÉFINISSENT LA MÉNOPAUSE ET AVEC ELLE, L’APPARITION DE PETITS DÉSAGRÉMENTS QUI NE SONT PAS SANS SOLUTIONS, Y COMPRIS NATURELLES.

Pas toutes égales devant les symptômes

La ménopause, qui signe la fin de la période où il est possible d’enfanter, constitue un soulagement pour beaucoup de femmes qui n’auront plus à gérer la contraception, mais aussi un passage délicat puisque la ménopause est responsable de bouffées de chaleurs, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, douleurs articulaires, anxiété, sécheresse vaginale et/ou fuites urinaires. Seulement 10 % des femmes ne sont pas gênées quand 25 % présentent des symptômes sévères.

Solutions non médicamenteuses

L’hypnose, le yoga, l’acupuncture et l’auriculothérapie ont fait l’objet d’études avec des résultats intéressants à la clé, mais pas pour toutes les femmes et pas avec une efficacité constante. Il n’y a pas d’autre choix que d’essayer et de poursuivre pour celles qui obtiennent de bons résultats à titre personnel.

Solutions à base de plantes

Il est plus prudent de les acheter chez le pharmacien et de lui montrer votre ordonnance si vous prenez des médicaments, car les risques d’interactions sont réels. Par exemple, le trèfle rouge pris contre les bouffées de chaleur, est contre-indiqué en cas de cancer du sein même ancien. C’est aussi le cas du soja et, ce qui est moins connu, du houblon. En cas de cancer hormono-dépendant, seule la farine de graine de lin peut être utilisée contre les bouffées de chaleur. Quant au millepertuis, préconisé pour le traitement des troubles de l’humeur, il peut interagir avec les anticoagulants, la digoxine ou des antiépileptiques.

D’autres plantes pour mieux dormir

Le stress est la première cause de troubles de l’endormissement. La tisane de valériane peut y remédier, associés à la passiflore en cas de surmenage ou encore, de mélisse ou de tilleul si c’est une digestion difficile qui gêne l’endormissement. Si tout se cumule, la lavande est un meilleur choix.

Des œstrogènes naturels contre le SGUM

Sous la forme d’ovules à mettre dans le vagin, ils évitent le syndrome génitourinaire de la ménopause (SGUM) et donc, la sécheresse vaginale et les petites fuites urinaires. Seule contrindication : certains cancers du col et du sein, mais surtout par précaution car les œstrogènes ne se retrouvent pas dans la circulation générale. Ils peuvent être débutés ou arrêtés à tout moment.

Des hormones naturelles, les plus efficaces contre le SGUM

En France, les traitements hormonaux de la ménopause (THM, sur ordonnance) associent uniquement de l’estradiol en gel ou en patch – la même hormone que celle sécrétée par les ovaires avant la ménopause – et de la progestérone naturelle par voie orale ou vaginale (inutile chez les femmes qui n’ont plus d’utérus). Tous les symptômes de la ménopause sont améliorés avec des bénéfices osseux et cardiovasculaires en prime. Un antécédent de cancer du sein ou de l’endomètre, une maladie auto-immune, un méningiome les contre-indiquent. C’est à débuter dans l’année ou dans les deux ou trois ans suivant la ménopause et pour une durée limitée.